Combien de temps faut-il travailler pour pouvoir s'offrir un iPhone?
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Economie
Combien de temps faut-il travailler pour pouvoir s'offrir un iPhone?
Par LEXPRESS.fr avec AFP, publié le 17/09/2015 à 14:51
Une étude de la banque suisse UBS compare le rapport entre les prix et les salaires à travers le monde pour un panier de biens de consommation. De quoi relativiser grandement le prix de son téléphone.
Un iPhone devant le logo de la marque Apple (photo d'illustration).
afp.com/Philippe HUGUEN
Combien coûte un iPhone? Plus de 600 euros sur le vieux continent et à peu près autant, mais en dollars, de l'autre côté de l'Atlantique. Etant donné le taux de change, les Européens sont donc assez nettement floués. Mais comme le montre une étude de la banque suisse UBS, publiée ce jeudi, la question est nettement plus profonde, dès lors que vous en transposez la réponse en terme d'heures travaillées.
627 heures de travail à Kiev, 42 heures à Paris
Un salarié à Kiev devra travailler 30 fois plus longtemps qu'un Zurichois pour s'acheter un iPhone, démontre cette étude qui compare le rapport entre les prix et les salaires pour un panier de biens de consommation. Un travailleur à Zurich pourra ainsi s'offrir un iPhone 6 en moyenne au bout de 20,6 heures, contre 627,2 heures dans la capitale ukrainienne.
Un salarié parisien devra quant à lui travailler en moyenne 42,2 heures tandis que son homologue new-yorkais n'aura besoin "que" de 24 heures de labeurpour se permettre un téléphone de la célèbre marque à la pomme.
9 minutes pour un Big Mac à Hong Kong
De la même façon, un habitant de Hong Kong pourra aller chez McDonald's pour acheter un Big Mac au bout de neuf minutes de travail, contre 11 minutes pour un salarié à Zurich ou à Genève, alors qu'il faudra près de trois heures de travail à un habitant de Nairobi pour en faire de même, selon cette étude qui s'appuie sur un panier de produits de consommation disponibles partout dans le monde.
UBS publie cette étude sur le pouvoir d'achat environ tous les trois ans depuis 1971. Pour cette édition, l'enquête a été réalisée dans 71 grandes villes sur la base d'un panier de 122 produits et services. L'étude fait ressortir que Zurich, Genève et New-York se posent comme les villes les plus chères au monde, les économistes d'UBS notant d'importants changements par rapport à l'édition de 2012.
En revanche, les villes de la zone euro et Tokyo sont devenues plus abordables avec la dévalorisation de la monnaie unique et du yen face au dollar.
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