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Quotas des migrants en Europe

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22 des 28 Etats-membres de l'UE sont concernés par le mécanisme de répartition obligatoire de 160.000 réfugiés sur lequel la Commission lèvera officiellement le voile demain. Décryptage. 
 

Le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker prononcera ce mercredi 9 septembre son premier "discours sur l'état de l'Union", où il devrait dévoiler la nouvelle répartition de 120.000 demandeurs d'asile à travers les Etats-membres de l'UE. Et l'ampleur de l'effort demandé à chaque pays par la Commission a déjà largement fuité dans la presse dès ce mardi.

Pour calculer cette répartition, un savant coefficient a été appliqué à chaque pays en tenant compte du nombre d'habitants, du PIB, du taux de chômage et du nombre de réfugiés déjà accueillis. Mais un autre facteur rentre en ligne de compte : le refus de certains pays de participer au programme. Ils sont trois pour l'instant : Royaume-Uni (dont le Premier ministre David Cameron a annoncé le 7 septembre son intention d’accueillir 20.000 Syriens en 5 ans), Irlande (qui a proposé d'accueillir 600 personnes en juillet) et Danemark (qui reste l'un des pays les plus ouverts aux réfugiés). Trois autres devraient être exemptés par la Commission, en raison du nombre de demandeurs d'asile déjà présents sur place : la Hongrie, la Grèce et l'Italie.

Fin juin, le premier système de répartition retenu par l'UE n'était basé que sur le volontariat des Etats-membres. Mais l'appel conjoint de François Hollande et Angela Merkel à la mise en place d'un "mécanisme permanent et obligatoire de relocalisation" a changé la donne. Désormais, il n'est plus tabou d'imaginer qu'un pays refusant de prendre sa part soit contraint à une compensation financière. 

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